Bonjour cher lecteur,
En ce lundi matin, je vais te parler d’une maison d’éditions numérique Belge, Primento Editions. Cette maison d’édition cible le marché naissant et très prometteur de l’éducation. La partie actuellement visible sur le site LePetitLittéraire.fr, consiste en plus de 450 analyses littéraires, des questionnaires, des fiches de lecture et des commentaires composés sur la littérature aussi bien classique que contemporaine. Mais l’on peut lire sur leur site principal l’arrivée prochaine d’eBook sur les mathématiques, les sciences et la philosophie.
Comme à mon habitude, je me suis penché sur le code d’une de ces fiches de lecture. Ma première surprise fut la taille de police fixée en px, rendant impossible tout changement par le lecteur. Si cela passe sur une tablette, sur un eReader 6 pouces, la lecture en devient vite fatiguante.
Après analyse du code, on se trouve clairement face à un travail de conversion PDF-ePub manuel, avec quelques erreurs de codes de ci de là, l’utilisation de balises inutiles mais un code globalement « propre » mais améliorables.
En discutant avec l’équipe de Primento Éditions, j’ai eu accès à la nouvelle maquette ePub (Primento Éditions a plus de 850 documents à convertir pour cette rentrée scolaire. Et là, désillusion, j’ai découvert un code surchargé et contradictoire. Un même texte peut avoir 4 classes différentes, avec parfois les même attributs voir des attributs contradictoire, rendant le rendu hasardeux et difficile pour certains eReader.
Après une longue conversation téléphonique avec l’équipe de Primento Éditions (au demeurant très sympathique), il est ressortit de notre discussion que c’était malheureux d’avoir un aussi mauvais code, mais que les impératifs structurels et temporels jouaient contre eux. Effectivement, avec plus de 850 documents à convertir, il est humainement et financièrement impossible de faire autrement que de passer par la conversion automatisée. Le résultat de cette automatisation sera partiellement visible pour toi lecteur, à condition de comparer le rendu sur différents lecteurs.
L’équipe de Primento Éditions, bien consciente de la faiblesse du code de leur nouvelle maquette m’a affirmé faire de son mieux pour « nettoyer » le code avant la mise en circulation, en particulier les morceaux de code aberrants et dysfonctionnels. Un nouveau challenge pour cette jeune maison d’édition en plein essor.
Bien que je n’apprécie pas les mauvais codes dans mes achats, il m’arrive d’être conciliant dans certains cas particuliers, Primento Éditions en fit partie. De part la nature des ePubs (des fiches de lecture et autre analyses), de part les diverses contraintes, on ne peut en demander autant qu’à une grosse maison d’édition sortant un livre de 500 pages. Mais lorsque l’on arrivera aux manuel scolaire plus élaborés, le code se devra bien plus propre et compatible pour conquérir des acheteurs.
Que la puissance de l’ebook t’offre le monde.
Le terme de dilemme est très bien employé ici. On est d’accord pour dire que l’automatisation de la conversion est pour le moment moins propre que le « fait-main », mais aussi pour dire que le « fait-main » est plus long et fastidieux.
Un soucis important pour l’éditeur numérique est qu’il doit proposer beaucoup d’ouvrages. Là où chaque lancement est un investissement important pour un éditeur traditionnel (coût de l’impression, du lancement, etc.), l’éditeur numérique a intérêt à étendre rapidement sa gamme pour attirer le public le plus large possible.
Pour Primento, qui est dans le domaine des fiches de lecture, ce soucis de la quantité est plus grand encore car les fiches de lecture se vendent plus difficilement que les romans. Quand « tout le monde » ou presque peut-être attiré par une fiction, le public de telle fiche de lecture est très infime, et personne ne va choisir d’acheter une fiche de lecture par achat d’impulsion !
Il est donc compréhensible que Primento fasse le choix de « rendement » avant tout, surtout en période de « démarrage ».
L’objectif de quantité restant permanent, on peut penser que Primento gardera ce mode de fonctionnement. A terme, l’éditeur devrait certainement investir dans une meilleure automatisation.
Certes, l’automatisation devrait être possible pour les fiche de lecture, mais ce sera dur, car les concepteur d’export d’ePub, travaille avec une source statique (le PDF imprimeur). J’aurai tjs des doutes sur la qualité du code final.
Mais lorsque PrimentoEds abordera la conception d’ePub sur les sciences, les maths, il faudra mettre les mains au cambouis, car sinon ils finiront avec un copier collé d’un livre papier, bien malheureux pour le côté interactif.
Je verrai plus un inApp ou une WebApp pour une meilleur interactivité.
Bonjour cher Lecteur en colère (qui ne l’est pas trop aujourd’hui, victoire…)
Effectivement, la nécessité d’automatisation est une contrainte et un inconvénient. Comme le dit Séditer, la quantité de nos fiches de lecture est importante : notre offre se veut exhaustive sur les livres les plus lus en classe et/ou recommandés par les professeurs. Partant de là, difficile de faire chaque fiche de lecture à la main… ou on y passerait une année complète.
Il est vrai également que notre souci de qualité existe et que nous sommes en permanence en train de chercher à améliorer notre code dans notre process « automatisé ». Mais dans l’absolu, nos fiches de lecture étant correctement lisibles et compréhensibles par les lecteurs, notre but est atteint. Une infime partie d’entre eux ira checker le code à la recherche de la faille : pour ceux-là, effectivement, le process d’automatisation (la surcharge dans le code étant entre autres liée à l’export Indesign) leur semblera une hérésie. (note : nous avons corrigé le problème de la taille en pixels, of course…)
Rassurez-vous, pour les maths, il n’y a pas de copié-collé prévu… bien au contraire ! Tout le but est de ne justement pas faire ce que font toutes les autres maisons d’édition scolaires et parascolaires, qui copient exactement leurs manuels et donnent ainsi l’illusion du numérique sans pour autant y apporter une réelle valeur ajoutée. Ce domaine spécifique nécessite bien plus qu’un epub « classique » et nous en sommes bien conscients ! (et nous y travaillons, c’est un gros morceau mais un challenge passionnant…)
En tout cas, merci pour cette critique, nous prenons en compte tous les avis, car c’est ce qui fait avancer une toute jeune maison d’édition comme la nôtre…
Au plaisir de vous voir en territoire belge !
Une maison d’édition dont on parle de plus en plus! Ils viennent de lancer une nouvelle collection sur les guides touristiques pour des week end, je vous la conseille!
à ®¨à ®Ÿà 001000¯Âà ®°à ®¾à ®¯à ®©à ¯ à ®¤à ®²à ®¿à ®ªà ®¾à ®©à ¯ à ®…à ®£à ¯Âà ®Ÿà ¯ à ®•à ¯‹ à ®ªà ®¯à ®™à ¯Âà ®•à ®°à ®µà ®¾à ®¤à ®¿à ®©à ¯Âà ®©à ®¾ à ®¨à ®°à ¯‡ à ®…à ®£à ¯Âà ®Ÿà ¯ à ®•à ¯‹à ®µà ¯Âà ®®à ¯ à ®ªà ®¯à ®™à ¯Âà ®•à ®°à ®µà ®¾à ®¤à ®¿à ®•à ®³à ¯ à ®Žà ®©à ¯Âà ®±à ¯ à ®¤à ®¾à ®©à ¯‡ à ®šà ¯Šà ®²à ¯Âà ®²à ®©à ¯Âà ®®à ¯Â. à ®’à ®°à ¯ à ®•à ¯Šà ®²à ¯ˆà ®•à ®¾à ®°à ®ªà ¯ à ®ªà ®Ÿà ¯ˆ à ®¨à ®¾à ®Ÿà ¯Âà ®Ÿà ¯ˆ à ®®à ¯Âà ®©à ¯Âà ®©à ¯‡à ®±à ¯Âà ®±à ¯Âà ®¤à ¯Âà ®©à ¯Âà ®©à ¯ à ®šà ¯Šà ®²à ¯Âà ®±à ¯€à ®™à ¯Âà ®•. à ®…à ®ªà ¯Âà ®ªà ®Ÿà ®¿à ®¯à ¯†à ®©à ¯Âà ®±à ®¾à ®²à ¯ à ®¤à ®²à ®¿à ®ªà ®¾à ®©à ®¿à ®Ÿà ®®à ¯ à ®†à ®ªà ¯Âà ®•à ®©à ¯ˆ à ®’à ®ªà ¯Âà ®ªà ®Ÿà ¯ˆà ®¤à ¯Âà ®¤à ¯ à ¾®®µÃ ®¿à ®Ÿà ®µà ¯‡à ®£à ¯Âà ®Ÿà ÂÂ¿à ®¯à ®¤à ¯Âà ®¤à ®ÂÂà ®©à ¯‡. à ®Žà ®©à ¯Âà ®©à ®™à ¯Âà ®• à ®¨à ®¾à ®©à ¯ à ®šà ¯Šà ®²à ¯Âà ®±à ®¤à ¯Â.